Les U2O d’Israël ont écrit samedi une page de l’histoire du football de leur pays en battant le Brésil 3-2 en prolongation en quart-de-finale du Mondial, à San Juan en Argentine. Une victoire historique, symbole de coexistence puisque l’équipe israélienne regroupe des joueurs de toutes religions et origines…

C’est un match que les supporters israéliens ne sont pas prêt d’oublier, samedi 3 juin, l’équipe israélienne u20 affrontait le Brésil, grand favori de la compétition, en quart-de-finale du mondial. Il aura fallu 56 minutes pour que le Brésil ouvre le score, l’égalisation israélienne se fera seulement 4 minutes plus tard grâce à Anan Khalaili, obligeant les deux équipes à jouer les prolongations.

D’entrée de jeu, le Brésil a de nouveau pris l’avantage. Et de nouveau Israël a égalisé dans la foulée grâce, cette fois, à Hamza Shibli. Le score s’élève désormais à 2 partout et c’est finalement à la 105e minute que Dor David Turgeman a trouvé les chemins des filets brésiliens, offrant la victoire à Israël.

Une équipe unie dans la diversité

Bien que les joueurs sélectionnés ne soient pas tous de la même origine ou religion, cela ne les empêche pas d’évoluer dans un environnement d’unité et de partage. Lors du match face au Brésil, les trois buteurs israéliens représentaient tous une culture différentes : le premier buteur, Anan Khalaili est Arabe Israélien, Hamza Shibli est Bédoin Israélien, et Dor David Turgeman est Juif Israélien. Là encore, cela permet de détruire les préjugés fallacieux qualifiant Israël d’état d’apartheid.

Depuis des années, que ce soit pour l’équipe nationale ou pour le championnat israélien, les joueurs juifs et musulmans jouent ensemble dans le respect et l’unité.

Un schéma dont devrait s’inspirer de nombreux pays de la région…