Le débat, animé par le journaliste Alexandre Rozenberg, avait réuni hier jeudi 4 mai près de deux cent personnes à l’hôtel Golden Tulip-Euromed à Marseille.
Revenant sur son enfance d’orphelin, Jean-Marie Cavada qui est accompagné d’une militante d’ “En Marche”, Clara Sabban, a rendu hommage à la République Française qui l’a nourri, habillé, ainsi qu’à l’école publique qui a fait de lui ce qu’il est devenu.
Il a évoqué les grands noms de son Panthéon personnel, personnages emblématiques qui par leurs actes de courage étaient à l’origine de la construction européenne: Marek Edelman, Samuel Pisart, Joël Brand et Gouri Fleisman.
“Je ne peux oublier”, nous a-t-il confié que “les Juifs ont déposé leurs cendres sur les routes d’Europe pour construire un monde meilleur.
N’ayons pas la mémoire courte et pensons aux réfugiés de Mossoul ou d’Alep, les nouveaux exilés”.
“Rien ne justifie le vote FN”
Il a précisé qu’il était “un européen de France aux origines espagnoles” et que “l’Union Européenne malgré ses erreurs, ses hauts et ses bas, avait pacifié les conflits.
Aujourd’hui je comprends la colère des français, mais rien ne justifie le vote FN.
J’ai honte pour mon pays.”
“Marine Le Pen est incompétente, haineuse, elle a la finesse d’un couteau de boucher”. -t-il ajouté.
Sur le programme d’Emmanuel Macron, il a développé les grands thèmes de son programme: l’éducation, les réformes de l’enseignement, sociales et économiques, la formation professionnelle… et plus particulièrement la centralisation européenne, du Parquet, de la Police et des Renseignements qui seront plus efficaces dans la lutte contre le terrorisme.
Parmi l’assistance ,une personne a livré un témoignage : “Ce n’est pas l’Islam qui rend fou, mais c’est le manque de perspective, d’espoir dans l’avenir. Les jeunes à l’esprit faible se laissent berner par les thèses de l’Islam radical, par des prédicateurs.”
Le “ni, ni” n’a pas lieu d’être
En conclusion, l’ancien journaliste a rappelé que la Paix était éphémère et que le malheur n’était reconnu qu’à posteriori.
S’adressant plus particulièrement à la communauté juive, il nous a demandé d’être les porte-paroles en faveur d’Emmanuel Macron, le seul candidat républicain, jeune et dynamique, porteur d’espoir et de renouveau.
Le “ni, ni” n’a pas lieu d’être.
Bruno Benjamin a sincèrement remercié Jean-Marie Cavada, et l’assistance venue nombreuse.
Espérons que les éclaircissements de Jean-Marie Cavada permettrons aux indécis et aux abstentionnistes de se déplacer en masse pour voter Emmanuel Macron ce Dimanche 7 Mai.