Danielle MILON, Maire de Cassis et vice-Présidente de la communauté urbaine Marseille-Provence-Métropole, était l’invitée du déjeuner-débat d’aujourd’hui, lundi 27 février 2017. Autour de la table, des membres du Comité Directeur mais aussi de nombreux élus.
Le Président du Crif Marseille-Provence, Bruno BENJAMIN a rappelé le parcours politique de Madame Milon que beaucoup pourrait envier.
Nous avions face à nous une femme déterminée, passionnée par son métier d’institutrice qu’elle a exercé pendant trente ans et par sa ville qu’elle défend avec conviction. Représentative des élus locaux, elle a rappelé que les jeunes entrés en politique en avaient changé le paysage, moins préoccupés par leur intérêt personnel que les anciens.
Elle a insisté sur sa proximité avec les habitants de Cassis, qu’elle reçoit sans rendez-vous une fois par mois, un exercice difficile mais essentiel : « Je fais tout avec passion, sans langue de bois, je ne demande jamais rien à personne ». Ses derniers déboires avec les médias qui dénonçaient injustement l’insalubrité des plages de Cassis l’ont profondément choquée et révoltée. Danielle Milon a insisté : « J’ai porté plainte et je me bats pour rétablir la vérité ».
Les enjeux des prochaines élections présidentielles n’ayant échappé à personne, ce sujet fut le centre des échanges et du débat d’idées. ” La mobilisation pour l’intérêt général de la France et la défense des valeurs républicaines doivent être nos seuls objectifs, nous devons nous retrousser les manches et travailler dans ce sens”, a-t-elle affirmé.
La Vice-présidente du Conseil départemental a dénoncé, le lynchage médiatique de « L’affaire Fillon », le « ni Macron ni Marine », notre impuissance chronique face à l’électorat croissant du Front National, le danger des partis d’extrême droite et d’extrême gauche, la responsabilité des gouvernements dans la conduite des affaires de l’Etat, l’Islam radical et ses dérives.
Admirative de Nicolas Sarkozy, elle appelle néanmoins à “voter utile au premier tour, François Fillon.”
Sur les « Juifs » c’est sans appel, le Maire de Cassis n’a pas caché son admiration pour l’Etat d’Israël et pour les Juifs de France, toujours respectueux des lois de la République. Elle prône une laïcité à la française et le respect de la loi de 1905, quelle que soit sa culture d’origine. « Je veux pour ma petite fille une France fière de sa culture et de son histoire » a-t-elle conclu.