Les déchirures de l’histoire produisirent des effets spatiaux que la géographie peut prendre en compte tant sur le plan géopolitique que politique :

perte d’hommes, de langues et de cultures spécifiques, perte généalogique . Sil y eut rupture du temps il y eut également rupture et fragmentation de l’espace.

Mais en même temps par la création des mémoriaux il y a la production d’un espace distinctif, mélange de sacré et de profane.
Pourtant il a fallu du temps pour associer “lieux de mémoire” et géographie, l’ouvrage de Pierre Nora l’ignorait quelque peu

-Un nouvel enracinement permet la superposition de plusieurs lieux en un seul emplacement.

“Au déracinement initial succédait un nouvel enracinement. Entre ces multiples ancrages spatiaux et temporels, la mémoire, polymorphe, circulait” (Dominique Chevalier ).

Nous sommes donc partis pour construire notre réflexion de quelques constats qui exprimés d’une manière simple n’en sont pas moins en charge d’une grande complexité.
Et nous vous proposerons quelque pistes de manière pluridisciplinaire.

Signalons encore que le choix d’intervenants de différents pays et sur différents génocides entretient également nôtre problématique.

Renée Dray-Bensousan
Historienne,
Agrégée et docteure en histoire contemporaine;
Chercheure associée à la MMSH, UMR TELLEME
Membre de la Commission de spoliations dans les Bouches-du- Rhône,
Membre du Conseil Scientifique du Mémorial des Milles
Présidente d’ARES
Vice présidente de l’AFV
Animatrice de “Filles d’Abraham en dialogue”
Secrétaire générale du CRIF
Vice Presidente du FSJU

Site ares-assoc.net

Bulletin d'inscription à télécharger AresUNIVb Inscription2015